Maurice-René Brin Jr, (1916-1945) - Combattant et mort à Iwo Jima

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Il était le petit-fils d’un Maugeois, François Brin, parti vivre aux Etats-Unis.

l’arrière-gd-mère de Maurice-René Brin était la soeur de mon arrière-gd_mère

 

Il s’est engagé en mars 1944, et servit au sein de la compagnie E, du 2e bataillon, du 23e Régiment, de la 4e Division Marines 

Les unités où il servit seront en bleu dans le texte.

Vers le milieu de 1943, le Japon est blessé mais il reste une longue route avant de le mettre à genou. L'amiral Chester Nimitz plaide pour une avancée à travers la Micronésie en capturant successivement les îles Gilbert, Marshall, Carolines, Mariannes et Bonin, dernière étape avant le Japon. En novembre 1943, la reconquête des îles Gilbert commence, mais la résistance japonaise est féroce. Pour prendre le minuscule atoll de Tarawa, 1000 soldats américains sont tués et seuls 16 soldats japonais sont faits prisonniers sur une garnison de 4200 hommes. Ces pertes scandalisent l'opinion publique américaine. Une stratégie du saute-mouton est mise en œuvre isolant des îles abritant des bases japonaises qui sont contournées par des débarquements effectués sur d'autres cibles.

 

Le 23e Régiment de Marines est assigné à la 4e Division de Marines en février 1943 et transféré en juillet 1943 au Camp Pendleton(Californie).

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le 23e Marines participera aux campagnes suivantes : Kwajalein, Saipan, Tinian et Iwo Jima.

 

13 janvier 1944 tous les éléments de la 4e Division Marines étaient à bord et naviguaient à travers le Pacifique. 18 jours plus tard ils arrivaient à destination : l’atoll de Kwajalein aux Marshall. Dans le cadre de cette opération nommée « Fusil à pierre », la 4e DM débarque le 1 février 1944, dans les îles jumelles Roi et Namur tandis que la 7e Division d'Infanterie envahit l'île de Kwajalein.

 

 

Pour les États-Unis, la prise de Kwajalein et de Roi-Namur constitue un objectif vital et permet d'attaquer Peleliu, Guam et les îles Mariannes, qui font partie de leur stratégie de saute-mouton (ou Leapfrogging en anglais).

Le 23e Marines prend Roi, pendant que le 24e Marines prend Namur, les deux îlots au nord de l’archipel des Kwajalein, conquerrant ainsi 3 terrains d’aviation japonais.

Les Japonais tirent cependant leçon de cette défaite, consolidant leurs défenses en profondeur sur les autres îles, ce qui rendra leur prise plus difficile, par la suite.

En février 1944, la 4e DM est au repos à Maui à Hawai.

 

La prochaine étape sera la prise des Mariannes, mais ces îles sont au coeur des défenses de l'ennemi et très loin de n'importe quelle base américaine. Saipan, par exemple, se trouvent 1344 miles à l’Ouest de Kwajaleln et 3226 miles à l'Ouest de Pearl Harbor, mais seulement à 1270 miles de Tokyo. En outre, une sortie de la flotte japonaise encore très puissante est fort probable.

 

C’est mars 1944, que mon cousin Maurice-René Brin Jr s’engage et est incorporé au 23e Marines ; il participera à tous les combats jusqu’à sa mort à Iwo-Jima. 

 

La bataille de Saipan

Saipan( Mariannes)  est une base parfaite pour lancer des bombardiers à longue portée B-29 vers le Japon. La prise de Saipan coupera aussi les lignes de communication et d'approvisionnement entre le Japon et ces positions dans le Pacifique du Sud-Ouest.

La bataille de Saipan  commence le 15 juin 1944. L'île de Saipan est le pivot de la défense japonaise dans le Pacifique. Utilisant les leçons apprises lors de la prise des îles Roi-Namur, la préparation intensive par bombardements navals et raids aériens sur les positions japonaises commence le 11 juin 1944. Les Marines sont immédiatement confrontés au feu intense et précis des mortiers japonais, des obusiers et des armes antibateau. Le 17 juin 1944, une tête de pont est sécurisée et le 18 juin les Marines contrôlent le terrain d'aviation Aslito coupant en deux les défenses japonaises. Les forces doivent faire face à une contre-attaque japonaise féroce de type banzai. La 4e Division de Marines achève le nettoyage de Saipan, le 16 juillet 1944, n'ayant plus qu'une semaine pour préparer l'invasion de Tinian.

Les pertes américaines pour la campagne de Saipan sont de : 13061 blessés, 3 225 tués au combat, 326 disparus, et 28000 japonais furent mis hors de combats.

 

La bataille de Tinian
La bataille de Tinian commence par des tirs de barrage de canons de 155 mm basés à Saipan (25 000 obus tirés) et des raids et bombardements aériens. Du napalm est utilisé pour la première fois dans le cadre d'opérations militaires lors du lancement de bombes incendiaires par des P-47 Thunderbolt. À partir du 26 juin 1944, les croiseurs Indianapolis, Birmingham et Montpelier bombardent l'île tous les jours jusqu'à l'invasion.
Le 24 juillet 1944, la 2e et la 4e Division de Marines, transportées par 415 véhicules amphibies, débarquent au nord de l'île. Une attaque de diversion près de Tinian Town, au sud de l'île, a pour conséquence de séparer les défenseurs japonais en deux groupes dès les premières heures de l'attaque.
Les Japonais adoptent un style de défense similaire à ce que les Américains ont déjà rencontré à Saipan, faisant retraite le jour, se cachant dans des cavernes, et attaquant la nuit.
Cependant, la configuration de l'île, constituée de plaines, permet aux Américains un usage plus efficace des chars et de l'artillerie, et l'île est prise en seulement 9 jours de combats.
Le 31 juillet 1944, les défenseurs restants tentent une charge suicide qui ne put percer les lignes américaines malgré trois tentatives.
L'île est déclarée sécurisée le 1er août 1944; comme souvent cependant, il reste des défenseurs japonais qui donnent l'illusion d'une résistance à l'ennemi, dont la plupart se rendent pourtant après la reddition du Japon. Sur Tinian, toutefois, le dernier défenseur n’est capturé qu'en 1953.
La capture de Tinian a coûté 1 906 hommes à la 4e DM. Mais environ 9 000 japonais furent mis hors de combat par les 2 Divisons Marines.

Vu les difficultés rencontrées pour prendre ces îles, parallèlement à la prise de Saipan, l’Etat Major envoie la 77e Division d'Infanterie, depuis Hawai, et la 26e Division Marines, depuis San Diego, pour prendre Guam, le 18 juin 1944.

 

La prise d'Iwo Jima, à 758 miles de Tokyo, débute la phase finale de cette guerre.
Le Japon, conscient de l'importance stratégique d'Iwo-Jima a préparé des défenses imprenables avec un réseau de tranchées souterraines et de tunnels. Les tunnels sont creusés dans la roche volcanique noire bien protégés de tout bombardement naval et aérien. Environ 23 000 Japonais défendent l’île.
La préparation sera longue ; le 9 août 1944, l'Armée de l'air et la Marine commencent à bombarder Iwo Jima, 6 mois et 10 jours avant le futur débarquement.

Pendant ce temps, la presque totalité des troupes engagées dans ces combats retournent au repos à Maui(Hawaï).

 

Entre le 22 et le 27 janvier 1945, l’escadre se forme en direction de Iwo-Jima.

La 4e DM n’est qu’une petite partie de cette expédition mais tout est mis en œuvre pour que tout concourre à la réussite de son débarquement.

La première halte est à Eniwetok (Marshall), du 5 au 7 février 1945, puis le 11 février, à Saipan, qui a beaucoup changé depuis que les Marines l’ont quitté (pistes neuves, nouvelles constructions), et le 16 février c’est le départ vers Iwo-Jima.


Iwo-Jima

Iwo Jima, au sein d’un groupe d'îles volcaniques, se situe à environ 100 miles nautiques au sud-ouest du milieu de la route aérienne directe entre Saipan(Marianes), à 727 miles, et Tokyo, à 758 miles. Basé sur Iwo Jima, des chasseurs P-51 et des bombardiers B-24 pourraient conduire des missions de combat sur une grande partie du Japon, tandis que les gros bombardiers B-29 pourraient atteindre des objectifs sur tout le pays. Iwo Jima est aussi la seule île de la région avec un sol assez plat pour accueillir un terrain d'aviation nécessaire à une quantité significative de tels avions


Aux mains des américains, Iwo Jima pourrait contribuer significativement à une campagne aérienne contre le Japon et permettrait des atterrissages d’urgence aux bombardiers endommagés ou en panne. Pour le gouvernement japonais, la perte d'Iwo Jima signifiera l'ouverture d'Okinawa et, rapidement, l’invasion du Japon lui-même.

 

Son cône volcanique, le Mont Suribachi culmine à environ 1600m au-dessus de la mer à la pointe sud. À la base de Suribachi, Iwo Jima fait environ 800m de large et est relativement plate et lisse sur quelques kms vers le nord. Si le temps le permet, les côtes sur les deux rivages peuvent être utilisées par des véhicules amphibies, quoique le littoral et la zone intérieure soient couverts de cendre volcanique libre - trop molle pour la marche et la circulation automobile. La zone nord de l'île est rocheuse et rude, avec un littoral peu convenable pour des débarquements avec à l’intérieur des collines, des ravins et anfractuosités de roches brisées.
Les défenses les plus solides de l’ile étaient :

- la Cote 382 (que le japonais appelle Nidan Iwa),

- l'Amphithéâtre,

- le Turkey Knob

- et le village détruit de Minami.

Pendant les jours de combat désespéré exigé pour saisir et tenir ce bastion incroyable, ces positions étroitement liées entre elles sont collectivement connues comme "le Hache-viande".

La cote 382, est situé à 250 mètres au nord-est de la piste Est-Ouest du Terrain d'aviation No.2. Le sommet de la colline, surmontée par les restes d'une station japonaise de radar, a été reconstruit pour contenir des pièces d’artillerie et des armes antichar. Chacune de ces positions est protégée par une dizaine de poste de mitrailleuses. Le reste de la colline a été criblé du même réseau de tunnels très élaboré.

 

 

À la fin de 1944, les Japonais avaient achevé deux pistes d'aviation et en avaient commencé un troisième. Ils fortifiaient vigoureusement l'île, préparant un réseau enchevêtré de tunnels, des tranchées et des grottes profondes. Des positions d'artillerie couvertes ont été taillées dans les pentes du Suribachi et des blocs de béton armé furent érigés dans la zone nord, où la roche était inadéquate pour la construction. L’île était parsemée de « Pillbox » pouvant se défendre sur 180°. Des mortiers et des mitrailleuses dominaient toutes les plages de possible débarquement.

 

 

Le premier raid intensif contre Iwo Jima a commencé en juin 1944. Avant l'invasion, les 8 miles-carrés de l'île ont subit le bombardement le plus long, le plus intensif de n'importe quelle île du Pacifique pendant cette guerre. La 7ème Armée Aérienne, venant des Marianes, a fourni les lourds bombardiers B-24 pour toute la campagne.

L’île fut maintenue sous le feu des F4U Corsairs avant et pendant l’arrivée des troupes au sol.

 

En plus des vagues aériennes sur Iwo-Jima, les Marines ont demandé 10 jours de bombardement naval préalable. En raison d'autres engagements opérationnels et le fait qu'un assaut aérien prolongé avait été fait sur Iwo Jima, seulement trois jours de bombardement naval ont été accordés. Des conditions météorologiques défavorables ont décalé le bombardement naval. Malgré tout, le Vice-amiral Turner, commandant du Corps Expéditionnaire Commun, a décidé de garder la date d'invasion comme planifiée et a préparé les Marines pour débarquer le 19 février 1945.

 

Le 19 février 1945, Jour J, ou Dog day comme il fut nommé pour cette opération…

Dog day a été établi le 19 février et How hour pour 09h00 le premier jour.
Par la suite King hour est l’heure de début des combats et sera décidée chaque jour. On situe donc les actions par rapport à King.

, King est à 8h30.

A partir du débarquement je vais transcrire et inclure le journal de marche original en italique et utiliser les abréviations militaires US dont significations ci-dessous :

BLT 2/23 = le 2ème bataillon du 23ème Régiment (Battalion Landing Team (bataillon de débarquement))

RCT 23 = 23ème Régiment (Regimental Combat Team (régiment d'infanterie avec ses propres artillerie, génie, service médical et blindés))

LSM = Péniche de débarquement (Landing Ship Medium

 

L’armada est composée des 3e, 4e et 5e Divisions Marines du 5e Corps Amphibie de Marines, soutenus par les unités navales et aériennes.

Plus de 450 bateaux amassés à Iwo-Jima martèlent l'île à l'heure H.
La répartition se fera ainsi :
Green Beach – 1/28 et 2/28

Red Beach 1 – 2/27

Red Beach 2 – 1/27

Yellow Beach 1 – 1/23

Yellow Beach 2 – 2/23

Blue Beach 1 – 1/25 et 3/25

Peu de temps après 9h00, les Marines des 4e et 5e DM débarquent sur les plages Yellow and Blue, Green, Red côte à côte, trouvant d’abord peu de résistance ennemie.

Les plages du sud-est d'Iwo Jima Yellow et Blue ont été assignées à la 4e DM. et, pour ce qui concerne Maurice René Brin, la plage Yellow 2 attribuées au 2ème bataillon du 23e Régiment.




Le 23ème Régiment devra attaquer et capturer le Terrain No.1 et puis tourner au Nord-Est vers le Terrain No.2 

Sans recevoir de feu de l’ennemi, à 09h02 la première vague débarque.
Une minute plus tard la 2e vague de BLT 1/23 touche terre et à 09h05 c’est la 2e vague avec le BLT 2/23. Tout se passe comme prévu.

 

La première mission de la 4e Division est la capture du terrain d'aviation N1, et des hauteurs entre les terrains N1 et N2 et la falaise rocheuse sur le coté droit.

La 5e Division a pour mission la prise du Sud de l’île et surtout le Mt Suribachi.

Le sable volcanique grossier gêne le mouvement des hommes et des machines sur la plage, ainsi que la pente plus raide que prévue (près de 40°).

Chaque mouvement est observé directement par les japonais depuis le haut de la falaise à droite, et le haut du Mt. Suribachi à gauche.
Alors que le tir de barrage depuis la mer diminue pour tenir compte de l'avance des Marines, les Japonais sortent de leurs positions souterraines fortifiées pour asséner un lourd pilonnage contre la force de débarquement.

 

Les rapports de la première heure indiquent que les bataillons progressent sous un mortier et un feu de mitrailleuses croissants et commencent à rencontrer des pillbox. Aucune mine n'a été rencontrée sur les côtes.
Les chars commencent à débarquer avec succès et se déplacent dans le centre de Yellow 1, mais les rapports sont assez imprécis quant à la progression de Yellow 2.

                  

“Ce fut  le barrage de mortier et d’artillerie le plus lourd jamais rencontré sur aucun champ d’opération”

 

BLT 2/23 demande l'envoi de ses chars et à 09h30, tous le chars sont expédiés. LSM 211 touche 50 mètres au nord de la limite entre Yellow 1 et Yellow 2
et LSM 216 touche à 100 mètres plus au nord, près du centre de 2 Yellow.

 

A 12h00, BLT 1/23 sont à 200 mètres du Terrain  No1.  BLT 2/23 continue à rencontrer une forte résistance, est environ 100 mètres moins avancé que BLT 1/23. 
Le feu ennemi continue d’arroser les plages qui reçoivent des salves fréquentes et concentrées depuis les positions d’artilleries élevées.

A 13h00, BLT 3/23 reçoit l’ordre de débarquer sur Yellow 1, pour se joindre au BLT 2/23 avec des mortiers de 81mm. 
A 14h30, BLT 2/23 est entièrement à terre.


En milieu d’après-midi, nos unités d'assaut sont épuisées et doivent être soulagées. Les 1er et 2e Bataillons du 23e Marines ont fait une attaque frontale vers le terrain d'aviation, subissant des très lourdes pertes.

A 17h les postes de commandement des 23e et 25e  sont en place.
BLT 1/23 a environ 100 mètres d’avance sur BLT 2/23 par rapport au bord du Terrain d'aviation No1. Peu de temps après, l'ordre est donné de se consolider pour la nuit au bord du terrain d'aviation et avant 18h00, BLT 2/23 tient son bord du terrain d'aviation.


Le 20 février 1945, à 8h30 l'assaut recommence pour le 23e Régiment à gauche et le 25e à droite.
Les BLT 3/23 et BLT 2/24 cote à cote, et le 2/24 sur la droite partent à l’attaque ; les BLT 1/23 et 2/23 restent en réserve et interviendront sur ordre.
A 12h00 la limite nord du Terrain No.1 est atteinte.
A 16h30, en préparation de la nuit, les BLT 1/23 et 2/23 sont déplacés en avant et établissent une Ligne de Réserve le long du bord Est du Terrain No1.
L'avance de la journée approche 500 mètres face à la lourde résistance des pillbox bien dissimulées et des positions armées supportées par des mortiers, de l'artillerie et des roquettes.
L'emploi de chars dans le support a été minimisé en raison des aspects du terrain et des mines.

Les bataillons opérationnels d'étaient de gauche à droite 1/26, 3/27, 3/23, 2/24, 1/25, 2/25 et 3/25 (avec deux compagnies du 1/24 rattachées).

Déjà 2011 hommes perdus, alors on demande le renfort du 21ème Régiment de la 3ème Division, mais les conditions de mer empêchent son débarquement. Sont gênés aussi les débarquements des provisions indispensables.

À terre, le sable est un vrai un cauchemar. Le sol ne supporte pas les véhicules à roues et il n'y a aucune protection contre le feu ennemi. Des fosses brisent les chenilles des blindés. Les installations ennemies sont bien camouflées.

Les hautes terres sont criblées de rangs successifs de Pillbox Japonais, des blockhaus, des tranchées et des postes d'observation. Leurs postes d'observation sont parfaitement placés. Chaque mouvement des Marines est observé pas à pas et le moment venu, leurs mortiers, roquettes, mitrailleuses - un temps cachés - étouffent la zone sous une couverture meurtrière.

 
Le même jour, le 28e Régiment sécurise la pointe Sud d'Iwo-Jima, mais il faudra attendre le 23 février pour tenir le sommet de Suribachi, et y dresser le drapeau américain.

Les contre-feux et les barrages préparatoires d'artillerie de marine sont souvent inefficaces, car les Japonais se retirent simplement à un niveau inférieur dans leurs bunkers et attendent jusqu'à ce que la tempête soit passée. Alors ils apparaissent et écrasent les Marines s'avançant. Malgré tout cela, les 4e et 5e Divisions progressent côte à côte.

En fin de journée, un tiers de l'île dont le terrain d'aviation N1 est contrôlé par les Marines.


Le 21 février 1945
(J+2), après avoir repoussé une contre-attaque japonaise de nuit, la 4e Division avance de nouveau.
King hour est fixé  à 08h10, avec une préparation d’artillerie et de tir naval de King-20 à King+20.
Le BLT 2/14 est resté en réserve du 23ème Régiment . L'aviation reçut à King, l’ordre de pilonnage de cibles spécifiées entre King+20 et King+40.
Les zones de chaque régiment ne furent pas modifiées sinon en s’étendant vers le nord.
Un peloton de chars de la compagnie C et une section de halftracks de 75mm des compagnies R/W ont été rattachés aux bataillons pour cette attaque.
Les unités reprennent l'attaque, mais le mouvement en avant est très lent.

La progression totale pour le 23ème régiment a, pendant la journée, atteint environ 100 mètres le long du front entier.
Avant 17h45, l'ordre a été reçu de se consolider pour la nuit sur tout le terrain favorable. En raison des importantes pertes humaines pendant la journée, la compagnie C du 1/23 a été attachée au 3/23 et une compagnie du 2/23 a été attachée au 2/24, pour renforcer les lignes pour la défense de nuit.

Son avance est très lente et coûteuse en vies humaines du fait des fossés et d’un champ de mines très vastes.

Bien que l’avance moyenne quotidienne ne dépasse pas les 250 mètres, l’ennemi est déjà expulsé de la falaise et du Quarry ; certaines troupes approchent du terrain d’aviation N2. De plus le débarquement s’intensifie, et vers 16h30, le 21e Régiment est presque entièrement à terre.

La nuit suivante, la contre-attaque habituelle des Japonais est repoussée.
Il était évident qu’on allait devoir se battre contre une nouvelle sorte d'ennemi, non seulement fanatique et déterminé, mais intelligent, bien dirigé, bien armé et préparé pour se heurter à des forces immensément supérieures.
 

 

Le 22 février 1945 (J+3)
Bien que très liée,  la ligne de front est sinueuse comme un serpent sur 3 400 mètres de long.
La partie la plus arrière de la courbe est au centre, là où les éléments du 23ème Régiment sont toujours très en retard.

C’est un processus long et lent, car chaque mouvement se déroule sous les yeux des forces Japonaises du haut des hautes terres près du terrain d’aviation N2.

Bien que le 21ème ait commencé son mouvement pour relever le 23ème Régiment à 05h00, ce n'est qu'aux alentours de 11h30 que la relève fut terminée. Même alors, certaines des unités du 23eme n'ont pas été entièrement désengagées.

 

A 11h30 la relève est effectuée et le 21e attaque vers le Nord. A la tombée de la nuit la limite Sud du terrain N2 est prise. Sur l’autre flanc le 25e Régiment a bien progressé sur la côte. Le Poste de Commandement Avancé est positionné à terre.

Le 23 février 1945 (J+4), à 10h37, le drapeau américain est hissé sur le Mt  Suribachi , par le 28e Régiment.

Mais nos troupes n’avancent plus guère et les pilonnages aériens et navals ne réussissent pas à enrayer la résistance fanatique des Japonais.

Ce soir nous avons perdu 3 163 hommes.

 

Le 24 février 1945, le 24e Régiment, après une bataille lente, sanglante, prend Charlie-Dog Ridge,

 

Pendant leur troisième jour dans la réserve de corps, le 23e Régiment a été renforcé par l'arrivée de 473 militaires du rang et 11 officiers du 24ème de Réserve. Ces hommes ont été assignés aux bataillons proportionnellement aux pertes subies jusque là.

A 15h30, le 3/23 est déplacé vers le point TA 182UP et devient réserve du 21ème Régiment pour la nuit.

 

La 3e Division de Marines rejoint le combat le 5e jour de la bataille. Ces Marines commencent immédiatement la sécurisation du secteur du centre de l'île. Chaque division se bat durement pour gagner du terrain contre un défenseur japonais déterminé. Les japonais savent qu'avec la chute de Suribachi et la capture des terrains d'aviation, l'avance Marines dans l'île ne peut pas être arrêtée, cependant, ils combattent pour chaque pouce de terrain.

Le général de corps d'armée Tadamishi Kuribayashi, commandant des forces terrestres sur Iwo Jima, a concentré ses forces dans le secteur central et nord de l'île. Les kms de tranchées, les blockhaus en béton, les Pillbox se sont avérés être une des défenses les plus impénétrables rencontrées par les Marines dans le Pacifique.

Les Marines cherchent à expulser l'ennemi des hauteurs. Leur but est de capturer la zone connue depuis comme "le Hache-viande". Cette section de l'île réunit trois caractéristiques distinctes :

-         le point le plus haut du nord de l'île, la Cote 382

-         une élévation nommée « Turkey Knob », en référence au pic de ce nom dans l’Utah, qui a été renforcée avec du béton et abrite un grand centre de communications ennemi

-         l"Amphithéâtre", une extension au Sud-Est de la Cote 382

-         et le village de Minami

La Cote 382, l'Amphithéâtre et le Turkey Knob sont interdépendants, et constituent la clé de défense de l'ennemi. Le 23e Régiment doit prendre la Cote 382 tandis que le 25ème  attaque l'Amphithéâtre et le Turkey Knob ; mais les postes japonais sur le Knob sont capables de tirer sur la Cote 382 et sur l'Amphithéâtre. L'Amphithéâtre, de son coté, protège le Knob. Il faut prendre d'assaut tout le système en même temps.

 

En 4 jours, les pertes ont augmenté de 5 338 depuis la fin de Jour J et sont de 7 758 hommes Cette évolution se détaille ainsi :

Tués au combat 

773

Blessés au combat

3,741

Morts suite aux blessures

261

Disparus

5

Hors d’état suite à fatigue

   558

Total

5,388

 

Le 25 février 1945, à 7h (J+6), King est fixé à 9h30
L'attaque au nord vers le Terrain No.3 et le village de Motoyama continue non seulement de diviser l'ennemi en deux, mais mettre nos régiments en position pour dégager le côté occidental de l'île qui avec ses côtes accessibles est terriblement nécessaire pour amener les provisions et l'équipement.
 le 21ème Régiment se retire et laisse la 3ème Division prendre possession du Terrain N2 sur la gauche de la 4e Division. En même temps, le 23e Régiment monte au front sur la gauche du 24ème, le BLT 3/23 à l'assaut, le 1/23 en support à 600 mètres et le 2/23 en réserve,
Malgré tout, les Japonais continuent leurs contre-attaques nocturnes régulièrement.

 

Le 26 février  (J+7), la 4e Division commence à se frayer un chemin dans les lignes de défense principale de l’ennemi.

 

Après une couverture aérienne et navale et la préparation d'artillerie de 45 minutes, BLT 1/23 et 3/23 montent à l'assaut à 08h00 contre la résistance bien organisée des pillbox, des bunkers, des pièces enterrées soutenues par le feu de mortier concentré ;  2/23 reste en réserve. Les champs de mines successifs sur le taxiway du Terrain No 2 (la zone de BLT 1) et à proximité des la station météo (la zone du BLT 3), limitent grandement l'emploi des chars à l'appui de l'infanterie.

Environ  200 mètres de terrain a  été atteint pendant la journée malgré une résistance féroce. Les positions gagnées aux alentours de la Cote 382 sont provisoirement  indéfendables en raison du volume énorme de tirs de mortiers et de roquettes ennemis concentrés sur cette zone.
Il fallut attendre 21h00 pour que cette fragile position soit consolidée.
Le 2/23 passe la journée à neutraliser les snipers autour du PC du régiment ; il ne bougera pas de la journée.

le 23e Régiment atteint les pentes du sud-ouest de la Cote 382 et se trouve bloqué par un mur de feu. Cette colline est le point clé de tout le dispositif et pendant des jours ce sera le combat le plus sanglant que connurent le 23ème et ensuite le 24e pour le conquérir et ensuite le garder.
“Ce fut une bataille sans ligne de front - uniquement homme à homme, pouce par pouce. ”

"À grands frais, vous prenez une colline pour retrouver tout à coup le même ennemi sur votre flanc ou derrière vous. Les Japonais n'étaient pas sur Iwo Jima. Ils étaient dedans !"

 

Des fossés anti-chars, des crevasses profondes avec de longs tunnels, et une multitude d'emplacements camouflés causeront d’énormes pertes aux forces américaines.

Il faudra attendre le 3 mars 1945 pour qu’elle soit sécurisée, mais Maurice-René Brin Jr ne sera pas là pour le voir ; il est tombé le 28 février 1945 (J+8).


Le 27 février 1945

Encore 45 minutes de préparation avant l’assaut lancé à 08h00.
La formation pour l'attaque se compose de BLT 3/23 (avec la compagnie G du 2/23 rattachée) et BLT 1/23 côte à côte, le 3/23 à droite.
Le
2/23 moins la compagnie G, continue sa chasse aux snipers autour du PC du régiment.
Pour reconstituer
2/23 comme BLT complet, en préparation de l'engagement du lendemain, la compagnie C du BLT 2/24 est rattaché à 2/23 à 15h30.
En fin d’après-midi, le 3/23 est sur le point de prendre la station radio au sommet de la cote 382.

Encore une fois, le 9ème  Régiment attaque Hill Peter et Oboe On avec les 1er et 2ème bataillons contre un feu intense de mitrailleuses et de mortiers.
Un élément du 1er atteint le sommet mais rejeté par le feu venant de positions dans leur dos. Un autre effort concerté en début d'après-midi et les troupes assiégées sont délivrés et prennent Hill Peter et Oboe On. Finalement, le Terrain d'aviation No. 2 tombe dans des mains américaines.

Le 28 février 1945

Des concentrations intermittentes de feu de mortier léger et lourd sont tombées sur les positions opérationnelles et les zones arrière pendant la nuit.
 

A 00h43, des parachutages de cargaison ennemis sont constatés le long de la ligne de front du RCT, environ 400 à 600 mètres  dans le territoire ennemi.

Cette zone est martelée à fond par notre artillerie pour détruire toute cargaison ou le personnel ennemi essayant de la récupérer.

Aucune preuve de l'efficacité de ce bombardement, mais l'intensité du feu est telle que la plus grande partie des cargaisons doit avoir été détruite.

 

Le 23ème continue l'attaque après un tir naval et une préparation aérienne de 45mn.

Le 2ème bataillon du 14ème RCT est resté en support direct du RCT 23.


A 06h00, le 2ème bataillon du 23ème RCT avec la compagnie E du BLT 2/24, la 2e Section, le 1er détachement d'approvisionnement relèvent le 3ème bataillon du 23ème RCT sur la ligne de front et a repris le contrôle de la compagnie George du 2/23.

Le 3/23 après avoir été relevé est passé à la réserve du RCT et a continué les opérations de nettoyage à l'arrière de la zone de RCT.

On a assigné à un peloton de la compagnie B du 4ème bataillon blindé, à soutenir l'attaque, avec le reste de la compagnie rassemblée pour exécuter les missions sur ordre.

Du fait du changement de direction de l'attaque, la frontière entre les BLT d'assaut est légèrement ajustée, réassignant la Cote 382 dans la zone du BLT gauche, au lieu du BLT droit comme le jour précédent.

A 08h15, les BLT 2/23 et 1/23 côte à côte, 2/23 à droite, attaquent, rencontrant, au début, une résistance assez faible comparativement.

BLT 2/23 sur la droite s'avance de 200 mètres avant d'être arrêté par un feu de mortier croissant et les feux croisés d'armes automatiques, se couvrant mutuellement, depuis des bunkers dissimulés et des pillbox.

À gauche, dans la zone de 1/23, la résistance vient des mortiers tombant autour de la Cote 382 et aussi du feu d'armes automatiques du front gauche et des pentes occidentales du 382.

A 13h00, après dix minutes de préparation d'artillerie, une attaque coordonnée a été lancée en accord avec le 21ème RCT à gauche qui a emporté un gain de terrain d'environ 300 mètres sur la gauche de la zone d'action du BLT 1/23.

A 14h15, la compagnie A du 1er bataillon manoeuvre autour des pentes orientales de la Cote 382 et en enveloppant l'action, détruit deux chars enterrés.

Ceci a permis aux troupes de se déplacer dans des positions à partir desquelles les installations de la cote 382 pourraient être efficacement prises.
A environ 15h30, les compagnies K et L du  BLT 3/23, ont été déplacées pour renforcer respectivement pour la nuit les lignes des BLT 1 et BLT 2.
Une considérable difficulté a été éprouvée par BLT 1 pour s’approcher du RCT 21, à gauche. Il fut nécessaire de déplacer deux pelotons de réserve pour emplir cet espace, à la faveur de la nuit, pour établir le contact.
Ce faisant, ces éléments sont pris sous le feu des Japonais à partir d’une poche qui avait été contournée dans la zone du RCT 21, pendant la journée.
Quelques pertes humaines sont à déplorer parmi les troupes du BLT 1.
Ces dernières attaques permettent de gagner 200 mètres à droite et 300 mètres à gauche.
L'emploi des chars de la compagnie B, du 4ème bataillon blindé, a pendant la journée, été très limité du fait des difficultés de terrain et de tirs lourds qui ne pouvaient pas être localisés.

En conséquence des opérations du jour, la résistance majeure aux alentours de la cote 382 et des zones environnantes a été neutralisée.
Cependant, des tirs de mortiers ennemis enregistrés empêchent l’occupation complète des hauteurs.
Les tirs de snipers isolés sur la zone ont été réduits quelque peu, mais le mouvement de troupes et des véhicules aux abords du terrain d'aviation restent toujours dangereux en raison du pilonnage des mortiers ennemis.
Vers 23h00, le contact est établi avec RCT 21 et des positions renforcées pour la défense de nuit.

Maurice-René Brin Jr est tombé ce 28 février 1945.

Il fut ré-inhumé le 14 février 1949 au Restland Memorial Park, en présence de sa mère Elma Dorothy England.

 

Et après...

 

 

Le 4 mars 1945, le premier atterrissage d’urgence d’un bombardier B-29 fut un grand moment de fierté pour ceux qui ont travaillé si durement pour gagner le contrôle de l'île.
Réparations faites, ravitaillement en combustible complété, l'avion put achever sa mission.

 

Le 9 mars 1945, à la tombée du jour, la 3e Division atteint la plage du Nord-Est de l'île, coupant les défenses ennemies en deux.

À gauche de la 3e Division Marines, la 5e Division Marines a grimpé la côte Ouest du terrain d'aviation central d'Iwo Jima au bout de la pointe Nord de l'île. En se déplaçant pour occuper et tenir la partie orientale de l'île, la 4e Division Marines a rencontré une attaque "mini banzai" des derniers membres de la Marine Japonaise servant sur Iwo-Jima. Cette attaque a abouti à la mort de presque 700 ennemis et a mis fin à la résistance centrale de forces ennemies dans le secteur de la 4e Division.



Le 10 mars 1945, la 4e Division s'unira avec la 3e et 5e Division sur la côte.

 

L'assaut de 36 jours a coûté à plus de 26 000 pertes humaines américaines, dont 6 800 morts. Des 20 000 défenseurs japonais, seulement 1 083 ont survécu.
Les efforts de ces Régiments de Marines ont construit un ligne vitale pour les bombardiers américains.
À la fin de la guerre, 2,400 bombardiers B-29 portant 27 000 hommes d’équipages ont fait des atterrissages non prévus dans l'île.

 

Les historiens ont décrit l'attaque des forces américaines contre la défense japonaise comme "le jet de chair humaine contre un mur en béton armé."

On a attribué vingt-sept médailles d'Honneur aux Marines et aux marins, beaucoup à titre posthume, soit plus qu'à aucune autre opération pendant la guerre.

 

Deux levées de drapeau
Le 23 février 1945, à 8h00, une patrouille de 40 hommes de 3e Peloton, Compagnie E, 2e Bataillon, 28e Marines, menée par le 1er Lieutenant Harold G. Schrier, se rassemble au pied du Mont Suribachi. La mission du peloton était de prendre le cratère au sommet de Suribachi et hisser le drapeau américain.

 

Le peloton a lentement gravi les pentes raides jusqu’au sommet, mais sans résistance du feu ennemi. Arrivée au sommet, une partie de la patrouille prend position autour du cratère surveillant d’éventuelles poches de résistance ennemie, alors que d’autres cherchent quelque chose sur quoi hisser le drapeau.

À 10h20, le drapeau est hissé sur un tube d'acier. Ce signe de victoire envoie une vague de force aux combattants en-dessous et frappe un coup supplémentaire au moral des défenseurs de l'île.

Le sergent photographe des Marines Lou Lowery capture cette première levée de drapeau sur un film au moment où l'ennemi lance une grenade dans sa direction. Esquivant la grenade, Lowery se jette au bord du cratère et dégringole de 15 m. L’objectif de sa caméra est brisé, mais lui et son film sont saufs.
Trois heures plus tard une autre patrouille est envoyée pour hisser un autre drapeau  beaucoup plus grand. La bataille pour Iwo Jima est immortalisée, par ce drapeau historique hissé sur Suribachi, sur le film du photographe d'Associated Press Joe Rosenthal. Sa photo, vue dans le monde entier comme un symbole de valeurs américaines, lui gagna beaucoup de récompenses dont le prix Pulitzer 1945.

 

"La bataille d’ Iwo-Jima a été gagnée. Les Marines des États-Unis par leur courage individuel et collectif ont conquis une base qui nous est aussi nécessaire dans notre mouvement en avant continu vers la victoire finale qu'elle était essentielle à l'ennemi pour empêcher sa défaite ultime. 

Par leur victoire, les 3e ,4e et 5e Divisions Marines et d'autres unités du Cinquième Corps Amphibie se sont rendues redevables à leur pays à un point que seulement l'histoire pourra estimer entièrement. Parmi les Américains qui ont servi à Iwo-Jima, le courage rare était une vertu commune."

--Admiral Chester W. Nimitz

 

Les troupes étaient dirigées ainsi :

- Amiral Raymond A. Spruance était le commandant général de l'opération.

- Le commandant de Corps Expéditionnaire Commun était le Vice-amiral Richmond Kelly Turner ; son second était le Vice-amiral Harry W. Colline.

- le Lieutenant-General Holland M. "Howlin' Mad" Smith a été assigné général commandant des troupes expéditionnaires.

- Le Général majeur Harry Schmidt commande le 5ème Corps Amphibie avec sous son commandement :

            - le commandant de la 3ème Division de Marines, Major General Graves B. Erskine

            - le commandant de la 4ème Division de Marines, Major General Clifton B. Cates

            - le commandant de la 5ème Division de Marines, Major General Keller E. Rockey.

 

Iwo Jima est la seule bataille des Marines où les pertes humaines américaines, 26 000 hommes, a excédé les pertes japonaise, 22 000 hommes. Les Américains eurent 6 800 tués au combat

Iwo Jima, Volcano Islands: Fourth Marine Division Cemetary, March 1945. Note DUKW and truck traffic in background, with wrecked Japanese aircraft beyond. Naval History and Heritage Command Photographic Section #80-G-412517.

 

Un peu partout disséminé et sur chaque japonais mort ou prisonnier, pour le peu qu’il y en eut, on a trouvé ce texte qui a sans doute grandement participé à la détermination des Japonais.

Par-dessus tout, nous consacrerons toute notre force à la défense de cette île.

Nous éviterons les bombes, chargerons les chars ennemis et les détruirons.

Nous nous infiltrerons au milieu de l'ennemi et les annihilerons.

Avec chaque salve nous tuerons sans faute l'ennemi.

Chaque homme se fera un devoir de tuer 10 ennemis avant de mourir.

Jusqu'à ce que nous soyons détruits jusqu'au dernier, nous harcellerons l'ennemi par une tactique de guérillero.

 

 

 

 

 

 

 

 

Naturellement, pour avoir une vue plus complète sur ces combats, je conseille les deux excellents films de Clint Eastwood :

-          Lettres d'Iwo Jima (vu du coté japonais)

-          Mémoires de nos pères (vu du coté américain)

 

Ce site a été réalisé par Patrice Bochereau

l’arrière-gd-mère de Maurice-René Brin était la soeur de mon arrière-gd_mère

 

 

Voir aussi ces sites :

http://www.history.navy.mil/library/online/battleiwojima.htm

http://www.somua.com/forum/topic/6869-iwo-jima/

http://www.reocities.com/rbackstr2000/4thmardiv/iwodead.htm

http://www.recordsofwar.com/iwo/daily/Dplus9.htm

http://iwojimahistory.com/287/summaries.php?id=25

http://www.historyofwar.org/articles/battles_iwojima.html

http://www.ibiblio.org/hyperwar/USMC/USMC-M-IwoJima/

Reportage de Lou Lowery

 

la 4e Division Marines dans le Pacifique (en anglais)

http://www.marines.mil/Portals/59/Publications/The%204th%20Marine%20Division%20in%20World%20War%20II%20%20PCN%2019000412800.pdf

 

la 4e Division Marines à Iwo (en anglais)

http://www.fightingfourth.com/Iwo.htm