https://memorialdotempo.blogspot.com/2017/09/a-lenda-do-navio-cecilia-cacilia.html
La légende du Cecilia
Vue
de l’extrémité nord de l’île de Texel, avec le phare d’Eieriand.
Les immigrés allemands qui, selon la légende, auraient embarqué sur Cécilia, à
partir du port de Brême, ont en fait voyagé sur le navire "Hélèna et Maria", qui est parti de la
Hollande vers le Brésil, à la date de 06/01/1828, via le port de Texel, la plus grande des
îles de Frises, situées dans la province de Hollande du Nord.
Cette
publication vise à élucider l’un des événements les plus intrigants de
l’histoire de l’immigration allemande sur le Rio Grande do Sul :
le voyage de dizaines de familles d’immigrants, qui auraient embarqué sur le
légendaire navire Cecilia, qui aurait subi un quasi-naufrage dans la
Manche après une tempête et, après avoir été sauvées et acheminées vers le port
anglais de Falmouth, y séjournant pendant plusieurs mois, avant de finalement
se rendre au Brésil à bord du navire « James Laing ».
Une
Légende est un récit fantaisiste transmis par la tradition orale à travers les
temps, possédant un caractère fantastique et/ou fictif. Les légendes combinent
des faits réels et historiques avec des faits irréels qui sont simplement les
produits de l’imagination aventureuse humaine (Source :
www.dicionarioportugues.org).
Le
point central de la ladite légende tourne autour du navire Cécilia, sur
lequel aucune preuve documentaire n’a jamais été trouvée, mais qui est entré
dans le paysage historique à travers les échos dissonants de la tradition
orale.
D’une
certaine manière, cette tromperie historique, outre qu’elle soustrait la vérité
des faits, nous a détournés du chemin d’importantes recherches sur le vrai
navire, l' « Helena et Maria », qui a été relégué à un
rôle secondaire dans l’histoire de notre immigration.
C’est ce navire qui a vraiment souffert de sérieuses avaries dans la Manche,
dont les épisodes ultérieurs ont donné lieu aux événements que
nous connaissons.
Grâce
à la présentation de cette étude, menée par l'historien et généalogiste
allemand Friedrich Huttenberger, dont la publication
a été autorisée par l'auteur, nous connaîtrons le scénario historique, la
chronologie et la développement des principaux faits liés au difficile parcours
de nos immigrants, qui sont arrivés au Brésil le 08/02/1829.
Friedrich
Huttenberger "NOUS ALLONS JETER LE CAPITAINE AVEC
TOUS LES LUTHÉRIENS A LA MER »
Témoignage
de Johannes Weber de Bosenbach, un immigrant au
Brésil, sur la « Helena & Maria » en 1828 à Falmouth et
« Legend-Cancilia »
traduction et adaptation par : Flávio
Eduardo Pahl et Ulisses Guilger
La "Légende-Cecília" - fiction et
vérité sur l'immigration allemande dans le sud du Brésil.
Beaucoup de choses ont été vulgarisées sur le Rio Grande do Sul,
où, entre 1824 et 1830, les Allemands ont immigré.
Parmi elles, la légende se répand sur un voyage désastreux du navire "Cãcilia" avec des descendants Mosellans, Hunsrukiens
et Palatins, sauvés au large des côtes anglaises d'une détresse maritime.
Livres et Internet parlent de ce mythe lié à la tradition orale qui a été
transmise de génération en génération.
De
cette tradition orale est née la fête de Saint-Michel
dans la ville de Dois Irmãos, suite à une promesse
faite sur le navire brisé, que chaque année, ils célébreraient la Saint-Michel pour avoir été sauvé de la mort.
Un examen approfondi des dates, des faits de la liste des passagers, des
rapports des journaux anglais et néerlandais, registres et correspondance de
l'Église anglaise et allemande reçues des immigrants, montrent cependant qu'au
cours de près de 200 ans, à partir de ces faits, c'est devenu un mythe, une
légende qui présente une fausse vérité, modifiée au fil des ans et qui ne peut
pas résister à une vérification historique.
D’après
la légende telle qu'elle est racontée dans le livre sur l'histoire de « Dois
Irmãos » de Clarice
Arandt, on voit comment, dans l'analyse historique,
cette tradition orale a été falsifiée.
"...en
1827, le voilier "Cãcilia" aurait
quitté le port de Hamburg. Un grand nombre
d'immigrants ont voyagé à bord de la région de Trèves jusqu'au Rio Grande do Sul où ils s'établiront comme agriculteurs.
Dans
la Manche, le navire a été surpris par une violente tempête qui a causé de gros
dégâts. Lorsque le capitaine s’est vu perdu, lui et son équipage ont pris deux canots de sauvetage et ont laissé les pauvres face
à leur destin. Le bateau s'est penché sur le côté et les pauvres voyageurs ont
vu leur heure approcher lorsque l'immigrant nommé ALTAMAYER a proposé que tout
le monde promette que s'ils étaient sauvés et arrivaient au Brésil, le jour de
son arrivée serait rappelé sous la forme d'un jour férié, qui serait choisi le
saint du jour et qui devrait être célébré chaque année, de descendant en
descendant, et Dieu a entendu leur prière. Pour que le navire, qui était déjà
très enclin, se redresse, il proposa à PHILIPPE SCHMITZ la solution suivante :
"essayons de raccourcir le mât", le plan a été accepté et tous les
charpentiers ont aidé Schmitz à raccourcir le mât, le
navire a fait naufrage, sans voile et pas de mât, et a dérivé. Sur cette épave,
ils étaient à la dérive depuis trois semaines jusqu'à ce qu'un navire anglais les
trouve et les emmène au port anglais le plus proche, à Plymouth. Ils y sont
restés deux ans et avaient presque admis de rester pour toujours en Angleterre.
On
raconte qu'un jour, alors que les femmes allemandes lavaient leur linge sur la
plage, passa le capitaine du "Cacilia" ;
à l’ordre de Mme BOHNENBERGER, toutes
les blanchisseuses se sont jetées sur le capitaine le frappant avec leurs
vêtements mouillés et tous les Anglais ont beaucoup ri.
Pendant
le séjour, le bateau a été reconstruit pour faire la traversée vers le Brésil.
Dans ce navire, enfin, la Les immigrants de Trèves ont débarqué le 29 septembre
1929. Dans "Baumschneiss" (Dois Irmãos), où nombreux se sont installés. Jusqu'à
aujourd'hui, le 29 septembre, c'est un jour férié et on célèbre la fête de Saint-Michel ou "Sankt Michaelskerb".
Mais
la légende diffusée dans Dois Irmãos et même l'année
de leur arrivée est fausse, sans aucune preuve de véracité, car elle a été
transmise "de bouche à oreille", chacun y ajoutant un peu de faux
détails, tout était fait par des associations et des groupes, mélangeant tout :
- le malheureux navire des immigrés du texte de Philipp Schmidt, c'est l’"Helena
et Maria" qui largua le 6 janvier 1828 et non le 6 janvier
1827.
-
ledit port de sortie de Hambourg ne correspond pas non plus. « Helena
et Maria » sont partis du port de Texel, Amsterdam.
Sur
ce navire, l'immigrant palatin Johannes Weber a écrit en 1828 dans une lettre
récemment découverte, qu’il y aurait eu plus ou moins 40 familles "vom Moselstrom" (des bords
de la Moselle) déjà installées à bord du "Helena et Maria",
avant que d'autres familles du Palatinat occidental, dans la région de Kusel, arrivent.
Weber mentionne dans sa lettre le bateau d'immigrants du nom de "Maria
Helena", En outre, il y avait à bord des familles du Hunsrúck, comme Johannes SPINDLER de Niederhosenbach,
qui a déjà écrit sur le même sujet dans une longue lettre de l'année 1828.
Que
le Rio Grande do Sul ait été l'objectif des
immigrants est correct, car il était connu de tous dans le Hunsrúck,
aussi bien qu‘en Moselle et Palatinat, par des nouvelles du Brésil, que le
climat était doux et les conditions étaient bonnes pour l'agriculture. De plus,
ce ne sont pas les immigrés qui ont décidé où ils
pouvaient s'installer ; cela a été établi par le gouvernement brésilien à Rio.
Il
a été établi qu'à partir de novembre 1827, les immigrants allemands seraient
envoyés dans l'État de São Paulo. Certaines familles
de "Helena et Maria" y ont été dirigées, tandis que d'autres,
bien que du même village, sont partis vers le sud.
La
"violente tempête" est un ouragan ne se voit pas si souvent en Manche.
L'histoire selon laquelle le navire a subi des pannes majeures correspond à la
vérité : "Helena et Maria" ont perdu les trois mâts mais le capitaine
et l'équipage n’ont pas quitté le navire.
Des témoins oculaires comme SPINDLER et WEBER rapportent tous deux que les
marins sont restés sur le navire pendant la tempête et le capitaine Bartholomeus KARSTENS, est allé avec son équipage et les
passagers à Falmouth. Dans une lettre ouverte et publique, il a remercié son
sauveur, le Capitaine Edward JENNINGS du packet
"Plover".
Le capitaine Karstens a proposé de faire réparer le « Helena
& Maria » pour transporter les passagers. L'état-major général de
la marine anglaise lors d'une inspection, a considéré le navire comme étant en
état de navigabilité, mais les immigrants n'ont pas accepté de partir avec.
Que les immigrants croyaient que leur heure était venue, que des prières
avaient été faites à Dieu comme Johannes WEBER le dit dans sa lettre, est conforme
à la légende.
Le
fait que "Hélène et Maria" ait perdu ses mats est documenté.
Que le charpentier Philipp SCHMITZ avec des aides ait coupé les mâts pour
remettre le navire sur ses pieds n'était mentionnée que dans les légendes
orales, mais peut être réel.
SCHMITZ était vraiment un passager sur ce navire, et WEBER rapporte que les
"parties supérieures des mâts" le soir de la tempête se sont brisées et
sont tombées.
S'ils n'avaient plus les mâts et que le navire était très abîmé, il est
techniquement correct de jeter le reste des trois mâts par-dessus bord. Tout ça
est correct.
L'un
des points qui a beaucoup progressé au fil des décennies à propos de la légende
est que l’épave après que l'ouragan l’ait endommagé, a dérivé pendant
trois semaines en mer. En vérité cela a duré trois jours. L'inscription
du navire sur la "Loyd's List" donne la date exacte d'arrivée au port
de Falmouth : c'était le 15 janvier 1828 et la tempête a commencé le
12 janvier.
La
catastrophe ne s'est pas produite à Plymouth, comme le dit la légende, mais à Cap
Lizzard (Manacle Rock)
près de Falmouth, là où la Manche rencontre l'Atlantique.
Johannes
SPINDLER et Johannes WEBER ont écrit de Falmouth. Ils faisaient le même voyage
que Philipp Schmitz. Il y a de nombreux cas de
naissance et de décès qui ont été documentés par des familles d'immigrants dans
les registres de Falmouth en l'an 1828, et seulement en 1828, pas en 1827.
Une autre exagération qui apparaît dans la légende est que les immigrants sont
restés deux ans en Angleterre. En fait, ils sont restés moins d'un an, du
15.01.1828 au 6.01.1829, soit 1 an seulement. Et ils sont partis en
novembre 1827 et ne sont arrivés au Brésil qu'en mars 1829.
L'épisode
BOHNENBERGER des coups portés aux blanchisseuses peut être laissé de côté ou oublié,
parce que ce n'est pas important. De toute façon, si c'était vrai, ils
n'auraient pas battu le capitaine de la "Cãcilia",
mais le Capitaine Bartholomeus KARSTENS
de "Helena et Maria".
La
fin de la légende est correcte, quand, en Angleterre, un autre navire a été mis
à disposition, pour les amener au Brésil, mais pas directement au Rio Grande
do Sul, comme le suggère la légende, mais à Rio
de Janeiro, et plus tard au sud du Brésil.
C’est
un groupe mixte d'immigrés mosellans, palatins et hunsckiens
qui ont survécu à la catastrophe de Falmouth, qui est arrivé à Porto Alegre le 14 mai 1829 dans le caboteur « Florinda », parmi lesquels ceux déjà
mentionnés dans la légende : le charpentier : Philipp SCHMITZ, la résolue
Mme BOHNENBERGER et les épistoliers Johannes WEBER et Johannes SPINDLER.
Pour la promesse de la fête de Saint-Michel, le 29
septembre, n'est pas justifié par la date d'arrivée des immigrants. La raison
du choix de cette date devrait être autre.
Le témoignage de Johannes Weber sur la catastrophe "Hélèna et Maria" en 1828.
La
plupart des immigrants au Brésil en 1824 et 1830 venaient des régions gauches du
Rhin, d'abord les Hunsruchiens et les Mosellans où la population
catholique est prédominante, du diocèse de Treves
alors du Palatinat où vivait la population protestante.
Grâce aux informations obtenues auprès du consulat du Brésil à Brême, le Major Schaffer, et des correspondants dans le sud-ouest de
l'Allemagne, la plupart des immigrants du Palatinat et du Hunsck
n'ont pas fait le voyage à Brême ou à Hambourg mais bien à Amsterdam.
Cet itinéraire est même documenté dans les cartes d'immigration de la région de
Kusel. Lors de la première immigration, la Commission
Kusel (gouvernement régional) a envoyé le rapport
complet/liste au Royaume de Bavière où figure l'annotation suivante :
"Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1827, s'est probablement rendu à Bingen et de là à Amsterdam
Le
voyage en mer se faisait toujours vers la capitale brésilienne de Rio de Janeiro, où se trouvaient enregistrés les immigrants.
Ensuite, ils devaient rester à bord ou dans les entrepôts du port jusqu'à ce
qu'ils reçoivent le transport suivant.
Quelques
jours ou semaines plus tard seulement, ils ont été transportés de Rio vers
d'autres villes du sud.
Les premières années de l'immigration allemande se sont déroulées à Porto Alegre, dans l'État du Rio Grande do Sul,
et dès 1827, sur ordre impérial, certains se rendent à Santos, dans l'État de São Paulo. Ils y sont arrivés le 28 juin 1828 sur le bateau
"Rocha" avec 160 personnes du Palatinat occidental, région de Kusel.
Il a été annoté par les autorités du Palatinat : "sortie clandestine".
Dans
la liste des passagers du navire "Rocha", il était indiqué que
huit familles avaient encore des parents sur une autre
navire, le "Helena et Maria".
On ne comprenait pas pourquoi les familles étaient séparées -
les parents, les enfants et les bébés. La cause principale était le
surpeuplement et l'étroitesse du navire. Le décompte des personnes qui ont été
placées à bord en tenant compte de leurs conditions financières, c'était un
non-sens et ceci a provoqué la méfiance, l'inimitié et la peur, en outre, il y
avait aussi la question religieuse, comme la lettre de Johannes Weber le souligne.
L'étroitesse et l'excès de passagers ont généré un gain supplémentaire pour le
capitaine, « plus je fais embarquer de passagers… », mais cela a provoqué des malentendus et des bagarres sur
fond religieux.
Le
navire "Helena and Maria", dans le
récit de Weber sur son voyage, se trouvant sur la côte de Cornouailles
lorsqu’il a a subi un ouragan, a perdu ses mâts,
était déjà sur le point de couler lorsqu'il a été sauvée par un navire anglais
et a été remorqué jusqu'au port de Falmouth. Là, les immigrants étaient
détenus et dépendaient de la bienveillance des Anglais. De Falmouth, Weber a
écrit la lettre suivante à sa mère à Neunkirchen, après neuf mois en
Angleterre, mais n'a jamais reçu de réponse à la lettre qu'il a écrite en janvier
1828.
La
demande de Weber de conserver cette lettre "en commun" a été
respectée par sa mère et sa famille aux États-Unis. Il a travaillé très dur
pour cela car il connaissait la dimension historique de la tragédie des
immigrants. Une autre raison est la narration d'un chroniqueur qui raconte à
ses proches les événements directement d'où il se trouvait.
Weber
avait déjà écrit depuis les Pays-Bas, le 18 décembre 1827, pour sa
famille, soit cinq semaines après avoir quitté le Palatinat.
Il a raconté le voyage à travers Glan jusqu'à la
ville de Bingen et de là à Amsterdam.
Cette lettre n'a toutefois pas été conservée, du moins jusqu'à nos jours.
Une deuxième lettre de Weber a également été perdue, celle du 14 janvier
1828, juste un jour après l'ouragan, toujours pendant les manœuvres du
misérable navire.
Il a écrit plus d'une lettre qui sont ou non arrivés ou ont été rendues
illisibles. Il donne le récit : "...14 de Janvier..
parce que la ...", mais le papier de lettre du 14
janvier mouillée, illisible ou perdue, en tout cas, il en parle par la suite. La
lettre n'est pas parvenue chez lui et le récit commence donc le 19 décembre
1827.
C'était
le jour du départ d'Amsterdam. Les immigrants, qui avaient contracté le
voyage avec le commandant Karstens, ont versé
un montant très élevé à titre de prépaiement. Ce capitaine ou armateur avait une
vieille frégate appelée autrefois "Thalia"
; comme elle devait servir de navire d'immigration, il a installé des lits
superposés dans ce qui est devenu le "Helena et Maria". En
fonction de la taille du trois-mâts il ne pouvait pas appareiller directement
d'Amsterdam et ils sont donc partis de l’ile de Texel.
Pour le voyage d'Amsterdam à Texel, Karstens a
obtenu un petit bateau, pour environ 250 personnes, où tous ceux du Palatinat ont
obtenu une place.
La période de Noël et encore deux semaines d'attente pour les immigrants a séjourner à "Glanstrom",
le port de la ville. Lorsqu'ils sont arrivés à Texel le 6 janvier 1828, il y avait déjà 40
familles de Mosellans avec leurs valises et leurs effets personnels dans l’"Helena
et Maria".
Ils
devaient bientôt y avoir entre 275 et 300 personnes.
« Helena
et Maria » était probablement déjà plein. La sortie, comme le rapporte
Weber, était prévue pour une heure plus tard, mais le capitaine a ordonné que
les effets personnels soient transférés du petit navire vers le grand et que
les familles devaient obéir à l'ordre donné ; ce qui a été remarqué par
les Mosellans et les Hunsrukiens qui étaient déjà installés, en grand nombre, et
qui ont vu qu'il n'y avait pas de place en bas pour les valises et les objets
des nouveaux arrivants.
Les quelques familles du Palatinat devraient laisser leurs biens sur le pont
mais ce n'était pas possible sur un long voyage, car tout ce qu'ils emportaient
serait soumis aux tempêtes et aux intempéries. Lorsqu'une dizaine de familles
ont mis leurs biens dans "Helena et Maria", les Mosellans déjà installés ont
interdit le transport de leurs valises, puis une bagarre a éclaté. Comment le
dit Weber, des mauvais mots ont été échangés par toutes sortes de gens ;
et quand il dit, toutes sortes de gens, il voulait dire des mots indécents dits
non seulement par des gens grossiers mais aussi des gens bons, éduqués et
religieux.
Le
départ prévu était très proche, avec peu de temps pour accueillir les 40
familles de plus sur la frégate.
En
tout cas, les Mosellans se sont positionnés contre l'embarquement des Palatins,
contre l'ordre du capitaine.
Le
bateau étant déjà chargé, ils ont commencé à crier qu'ils voulaient "jeter
le capitaine à l'eau" s'il ne larguait pas les amarres. Les nouveaux
arrivants étant pour la plupart protestants et les Mosellans catholiques ont commencé
à menacer les infidèles et qu'ils les jetteraient aussi à l'eau. Ainsi, le
capitaine, qui était sous la pression, a donné l'ordre de mettre les voiles
sans savoir si une famille avait des membres déjà sur le navire tandis que
d'autres s'occupaient du transport de leurs biens et n'avaient donc plus la
possibilité de joindre leurs proches dans "Helena et Maria".
Weber écrit dans sa lettre que le capitaine a eu peur et a tout précipité ce
qui a causé le plus grand désordre.
C'est
ainsi que Peter Bauer (52 ans) de Bosenbach était
déjà à bord, mais sa femme et ses quatre enfants ne l'étaient pas.
Daniel
Samsel (46 ans), d'Essweiler,
avait sa femme Charlotte Kilian avec sa sœur, la
veuve Philippina Böber, avec
ses quatre enfants, qui étaient venus à bord plus tôt et dont il s'occupait des
bagages, lorsque le a quitté le navire. Il n'a jamais revu sa femme, car elle
est morte pendant le voyage au Brésil.
La
famille de Friedrich Hàsei (53 ans) de Dennweiler-Frohnbach a également été séparée : son fils
aîné Peter Hãsel (32 ans), sa femme Catharina Schreiner (37 ans) et
leur fils Friedrich Hãsel (22 ans) étaient déjà à
bord. Etaient également à bord Elisabeth Fischer (20 ans), épouse de son fils
Friedrich Hãsel et de son petit enfant Catharina. Quant aux quatre autres hommes de sa famille,
ils avaient encore les bagages : le père Friedrich, les fils : Jacob (19 ans),
et Friedrich Hãsel Jr. et
le beau-frère de Massweiler, Heinrich Fischer, et
donc étaient séparés.
Très
dramatique, sans doute, la sortie ratée de "Helena and
Maria" de Texel pour la famille de Friedrich Theobald de Ulmet Selon le
rapport du Commissaire aux immigrés clandestins de Kusel,
du 07/11/1827, envoyé au gouvernement de Bavière, Friedrich Theobald
apparaît en 35e position, avec sa femme et 3 enfants et comme profession :
"agriculteur". Il avait une maison et des biens d'une valeur de 1000
florins qu’il avait vendue aux enchères pour les voyages. Il a également été
noté que Friedrich Theobald avait reçu des documents au
Brésil et un ancien passeport. Theobald né en 1793 à Erdesbach, fils de Johannes Theobald
et Margaretha Werle, était mariée à Katharina
Braun depuis le 03.04.1814, qui était la fille de Peter Braun de Ulmet. Les trois premiers enfants de ce mariage sont morts.
En 1821, Margaretha était déjà née,
Le
plus âgé des enfants figurant dans le rapport de la Commission d'État était
Friedrich, né le 11.10.1819 et un enfant de deux ans, Maria Catharina,
née le 11.11.1825. Une fille née en 1821 était déjà morte, quatre ans avant l'immigration.
En novembre 1827, Catharina est de nouveau enceinte,
après une grossesse normale tous les deux ans : 1819, 1821,1823, 1825, et pendant
l’attente aux Pays-Bas, un enfant est né.
Lorsque
les parents de Theobald étaient sur le point de
mettre leurs affaires sur le bateau, ils ont été surpris par le départ soudain
du navire, parce que les quatre enfants étaient déjà soit sur le navire "Helena
et Maria", soit à terre soit sur le petit bateau. Les enfants ont
certainement été livrés sous la garde d'autres immigrants : la famille George
Robinson (29 ans) était déjà complète sur le pont et Mme Catharina
Schunck (né Schorg) d'Ulmet qui avait trois enfants et un petit-fils, ainsi que
la fille
Elisabeth,
avec son mari Adam Pabst (33 ans), son mari Heinrich (34 ans) et son fils aîné
(35 ans), s'est occupée des biens. Egalement Philippina
Gilcher avec son mari Peter Hãsel
(36 ans) de Ulmet, avec deux enfants (37 ans) déjà étaient
à bord, tandis que leur fille de 19 ans, Catharina,
et son fils de 13 ans, Peter (38 ans), étaient à la terre ou sur le petit
bateau. L'étonnante hâte du capitaine Karstens à larguer
les amarres n'a pas donné possibilité aux parents de Theobald
de rejoindre leurs proches sur « Helena et Maria ». Le fils
aîné qui était sur le voilier et est devenu "responsable" des deux
enfants et du bébé d'un mois pendant que les parents surpris devrait de toute
façon chercher à résoudre le problème. Mais ce n'était pas possible parce que
le grand bateau à trois mâts était déjà en mouvement et avec d'autres du
Palatinat il faudrait qu'ils prennent un autre bateau. Cela n'a été possible
que deux mois plus tard, pour les immigrants qui ont été laissés derrière, avec
le voilier néerlandais "Alexander", qui s'est rendu à Rio
de Janeiro(40) . De là, le 20 aout 1828, ils
ont été emmenés à Santos, sur le navire « Rocha » et de là à Santo Amaro. Sur la liste des passagers, nous savons que
Friedrich Theobald et sa femme Catharina
sont arrivés au Brésil sans leur quatre enfants. Dans
une note de bas de page de cette liste, il est dit que quatre personnes de
cette famille devraient être sur le "Helena et Maria".
« Helena
et Maria » a quitté Texel le 6 janvier 1828, comme l'a mentionné
Weber et comme l'indique le journal néerlandais "Amsterdamsche
Courant" du 7 janvier 1828. Ce qui lui a fait bonne impression, c'est la
vue de la côte anglaise, alors que le temps était encore bon. Mais le 10 janvier s’est levée une
tempête qui a duré jusqu'au 12 janvier et qui a été l'un des pires ouragans de la
Manche et la "Helena et Maria" a été durement frappée. Le
navire, dans l'après-midi du 12, a été frappé par d'énormes vagues et lorsque l'ouragan
s'est intensifié à 9 heures du soir ; le navire a commencé à chavirer, comme
l'a dit Weber dans son rapport.
L’avarie
de "Helena et Maria" que nous connaissons par la presse et que
nous pouvons voir, également dans les fragments de la lettre de Weber, précise que,
à trois heures du matin, les parties supérieures des mâts du navire sont tombées
et le navire a perdu toute manœuvrabilité.
Ce
que nous pouvons savoir, par le périodique Cornouailles, est que le Packet "Plover " sous le commandement du
capitaine Edward JENNINGS a remorqué l'épave du "Helena et Maria"
jusqu'au port de Falmouth et quatorze jours plus tard paraît dans le
journal "West Briton" du 1 février 1828, dans une lettre
ouverte, les remerciements du capitaine Bartholomeus
KARSTENS à son sauveur Edward JENNINGS, qui, avec son expérience et expertise
en matière de manœuvres, a réussi à ramener l'épave du "Helena et Maria"
au port sans ses mâts, et offre 30 Gineas en récompense
de leurs efforts. Le lendemain, le même document présente la réponse ouverte du
sauveur qui parle de ce qu'il a fait, en aidant le "Helena et Maria",
parce qu'il l'a jugé nécessaire et renonce à l'offre de cette somme afin de ne
pas gêner davantage le capitaine KARSTENS.
Parmi
les immigrants morts en Angleterre, seuls trois adultes étaient enterrés dans
l'église de Falmouth, et 28 enfants ; à l'exception de trois, tous
sont morts au cours de la première semaine de la tragédie. La plupart des
décès ont eu lieu en janvier et février 1828, pratiquement juste après le
naufrage, causés par l'hiver, le froid, l'humidité, la fatigue ou les maladies
liées à une alimentation insuffisante ou inexistante.
Les
immigrants vivaient sur le port de Falmouth, en dehors du périmètre de la
ville, comme l'indiquent les registres de funérailles, et aussi, comme le dit
Johannes SPINDLER et comme l'écrit Johannes WEBER dans sa lettre "sur le Liesick", je suis allongé sur le quai, d'où l'on
déduit que j'ai vécu sur le bateau. En conclusion de la lettre de
WEBER,
apporte également une communication familière et très personnelle d'annonce de
la naissance et de la mort ensemble. Il écrit que Dieu a appelé son petit-fils,
ce que l'on peut voir dans les registres de l'église de Falmouth. La naissance
du fils de Peter SCHMIDT et de son épouse, belle-fille de Johannes WEBER,
enregistrée le 17 mars 1828 et enterrée le 23 mars. Pendant ce temps, le couple
SCHMIDT est arrivé au Brésil sans leur fils car le petit SCHMIDT est sûrement
mort en juillet et le compte était probablement dans le morceau perdu de la
lettre WEBER.
Une
autre information démontrant la situation économique des naufragés est qu'ils
ont reçu une aide de la population de Falmouth, et qu’ils essayaient
également de se prendre en charge. Ainsi, la femme de WEBER et son gendre a trouvé un emploi qui leur garantissait 15 florins par
semaine, ce qui leur a permis de passer le moment le plus dur.
« Helena
et Maria » a été réparé, mais les immigrants ne voulaient plus être
transportés par lui parce qu'ils le pensaient dangereux et un rapport officiel
de l'autorité maritime suprême britannique, le Lord High
Admiral, a déclaré que le navire n'était pas sûr.
Comme "Helena et Maria" a été réparée, mais n'a plus été
considérée navigable, ils cherchent un autre mode de transport. Ce n'est
qu'après de nombreuses demandes auprès du gouvernement anglais qu’un navire ait
été mis à leur disposition, mais que les vêtements (l'hiver est revenu) et les
fournitures leur manquaient beaucoup. Une aide a été accordée en partie par la
communauté anglaise et, à la fin de 1828, le navire
« James
Laing" a été mis à leur disposition dans le port de Falmouth. Le 10 décembre 1828, près d'un an après le
début du voyage aux Pays-Bas, les migrants embarquent mais le navire ne quittera
Falmouth que le 2 janvier 1829, et sans aucun événement, ils mettront
37 jours pour joindre Rio de Janeiro.
La
plupart des Hunsrikiens, Mosellans et Palatins ont été
enregistrés le 18 mars 1829 à Rio de Janeiro, embarqué
le 10
avril 1829 sur le voilier côtier "Florinda"
et envoyé à Porto Alegre à Rio Grand do Sul, où ils sont arrivés le 14 mai 1829. Les immigrants qui
avaient des parents à São Paulo qui étaient arrivés
sur le navire "Alexander" en juin 1828, ont pu les suivre et
donc ont pu les étreindre à nouveau. Ils ont séjourné à l'hôpital militaire, à
la périphérie de la ville de São Paulo qui comptait,
à l'époque, vingt mille habitants. Les survivants séparés, traumatisés étaient
attendus par ceux qui étaient déjà arrivés. Beaucoup de malheureux comme la
famille Theobald d'Ulmet,
la famille Hansel de Dennweiler-Frohnbach
et Daniel Samsel d'Essweiler
n'ont plus vu leurs proches.
Au moins une famille, après la catastrophe maritime et la mort d’un fils, a
renoncé à immigrer : Johannes Baum et sa femme Charlotte Dahm
qui sont revenus en 1828
pour Elzweiler dans le
Palatinat. Leur maison, qu'ils avaient intelligemment choisi de ne pas vendre,
avait été laissée aux soins d'une sœur.
En
novembre 1828, les immigrants du Palatinat, dont Friedrich Theobald,
ont reçu le droit de débarquer à environ 40 km au sud
de la ville de São Paulo et à 12 km
de Vila de Santo Amaro,
aujourd'hui une « colonie ». Ils pouvaient s'y établir s'ils en acceptaient
les conditions. Johannes WEBER et sa femme, sa belle-fille et son mari Peter
SCHMIDT ont été les premiers à s'installer dans le Rio Grande do Sul à la colonie "Walachei",
c’est là qu’est arrivé le premier enfant survivant de la famille Peter SCHMIDT.
Peu de temps après la famille a déménagé à Dois Irmãos
où WEBER a travaillé comme enseignant à l'école et comme pasteur auxiliaire,
pouvant ainsi transmettre sa croyance chrétienne et, avec plus de ferveur,
grâce à son miraculeux sauvetage.
Transcriptíon de la lettre de Johannes
WEBER de Falmouth, 1828 , dont la page 3 est trop détériorée pour être
reconstitue sérieusement
Page1
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Le navire « Helena et Maria » a été construit en 1813 â Maassluis (Hollande) recevant le nom Welbedagt.
C’était un voilier à deux mâts et deux ponts, comme un brick.
Le 07 04 1823. il a été vendu et a reçu le nom de Thalia.
Le 12 12 1827 le navire a été changé de 2 à 3 máts et a reçu le nom « Helena et Maria »,
étant acquis par Bartolomeus Karstens
d’Amsterdam.
Dans cette modifícation, le navire avait ses
dimensions générales modifiées profondément et peut-être dangereusement
(informations obtenues de Gerry Mulder. secrétaire à
Site Web Marhisdata).
Le fait est qu’aprés
avoir été transformé en trois mâts, le navire « Helena et Maria »
a connu son premier et dernier voyage avec des migrants. Il est peu étonnant
qu'après avoir été restauré à Falmouth, les passagers d « Helena
et Maria » n'ont pas accepté de poursuivre leur voyage avec lui.
Liste des migrants à bord du « James Laing »
Nr Sobrenome Pessoas Destino
1 Ahrend(s), Jakob 7 São Leopoldo/RS
2 Alles, Nikolaus 8 São
Leopoldo/RS
3 Bauer, Peter 1 Santo
Amaro/RS
4 Becker, Jacob 9 São Leopoldo/RS
5 Boeber, Philippine (Kilian)1 6 Santo Amaro/SP
6 Bohnenberger, Abraham 6 São Leopoldo/RS
7 Breidbach, Matias (Breitenbach) 3 São Leopoldo/RS
8 Drumm Catharina
Gilcher (Trumm) 3 São Leopoldo/RS
9 Feiten,
Mathias (Veiten) 3 São Leopoldo/RS
10 Fritsch, Cornelius 3 São Leopoldo/RS
11 Fröhner, Jacob 3 São Leopoldo/RS
12 Gallas, Kilian, 7 São Leopoldo/RS
13 Gauer, Nicolaus, kath 6 São Leopoldo/RS
14 Haesel, Peter 4 Santo Amaro/SP
15 Haesel, Friedrich/Fischer 3 Santo
Amaro/SP
16 Helfenstein Heinrich, 7 São Leopoldo/RS
17 Hermann, (Hermen) 5 São Leopoldo/RS
18 Hermann, Johannes (Hermen) 3 São Leopoldo/RS
19 Holzbach, Nicolaus 6 São Leopoldo/RS
20 Huber, Karl, 8 São Leopoldo/RS
21 Hammes, Ernst (Hummes) 6 São Leopoldo/RS
22 Juchem, Friedrich (Jochem) 9 São Leopoldo/RS
23 Junckmann, Maria Sara 1 São Leopoldo/RS
24 Jung, Franz 6 São Leopoldo/RS
25 Jung, Karl 3 São Leopoldo/RS
26 Karling, Stephan (Carling) 4 São Leopoldo/RS
27 Keiper, Johann Jacob 7 São Leopoldo/RS
28 Keller, Peter 6 São Leopoldo/RS
29 Kirsten,
Heinrich (Kisten) 3 São Leopoldo/RS
30 Kirsten,
Joahnne (Kisten) 2 São Leopoldo/RS
31 Knapp, Philipp 5 São Leopoldo/RS
32 Koch, Friedrich/Klein3 5 São Leopoldo/RS
33 Kück,
Peter (Pedro Kich) 5 São Leopoldo/RS
34 Maderts, Magdalena (vva
Andreas) 4 São Leopoldo/RS
35 Mannweiler, Phillips
(Manweiler) 4 São Leopoldo/RS
36 Müller, Nicolaus 4 São Leopoldo/RS
37 Müller, Peter 7 São Leopoldo/RS
38 Nedel, Johann Josef 7 São Leopoldo/RS
39 Petry, Mathias (Petri) 3 São Leopoldo/RS
40 Petry, Valentin (Petri) 4 São Leopoldo/RS
41 Pfeiffer,
Johannes 6 Santo Amaro/SP
42 Pfeil, Susanna (vva Fey) 6 São Leopoldo/RS
43 Pletz, Maria 2 São Leopoldo/RS
44 Reichert, Mathias 5 São Leopoldo/RS
45 Rieth, Georg Philipp 4 São Leopoldo/RS
46 Robinson, Johann Georg F. 5 São Leopoldo/RS
47 Roth, Karl Leopold 10 São Leopoldo/RS
48 Sander, Adam 5 São Leopoldo/RS
49 Sander, Jacob/Berlitz6 5 São Leopoldo/RS
50 Sausen, Anna M. (vva
Peter Sausen)7 4 São Leopoldo/RS
51 Schettert, Anton 5 São Leopoldo/RS
52 Schmidt, Franz 3 São Leopoldo/RS
53 Schmidt, Peter (Schmitt) 2 São Leopoldo/RS
54 Schmidt, Philipp Jr. 4 São Leopoldo/RS
55 Schmitz, Phillip Senior (A. M. Merges) 5 São Leopoldo/RS
56 Schneider, Mathias 6 São Leopoldo/RS
57 Schuch, Peter (schuck) 5 São Leopoldo/RS
58 Schunck, Catharina
5 Santo Amaro/SP
59 Schwindt, Nicolaus (Schwind) 2 São Leopoldo/RS
60 Spindler, Johannes, 7 São Leopoldo/RS
61 Theobald, Friedrich/Catharina 4 Santo Amaro/SP
62 Weber, Johannes 2 São Leopoldo/RS
63 Welter, Johannes Jacob (Wetter) 7 São Leopoldo/RS
64 Wentz, Heinrich (Wenz))/Conrad 4 São Leopoldo/RS
65 Winter, Philipp (vva
Hermine Welter) 6 São Leopoldo/RS
Notas na
lista:
1. Phillipina Boeber, née Kilian, a émigré
veuve et a vécu avec son ex-beau-frère Daniel Samsel
dans la colonie de Santo Amaro, après le décès de sa
sœur Charlotte sur le trajet entre Amsterdam et Rio de Janeiro
(lieu de décès indéterminé).
2. La famille Häsel
a été séparée au départ de « Maria Helena » (lire l'article
sur le site web Huettenberger
pour plus d'informations). La femme de Friedrich Häsel
Júnior a voyagé à Helena Maria. Son mari et
son père (Friedrich Häsel Senior) se sont rendus à
Rio de Janeiro à bord du navire Alexander.
3. Inclut le beau-père Johannes Klein dans
la famille de Philipp Knapp.
4. Magdalena née Brauns
est devenue la veuve d'Andreas Maderts,
probablement décédé lors du voyage à Rio de Janeiro.
5. Susanna, née Pfeil,
devient la veuve de Johannes Fey, qui meurt à son
arrivée à Rio de Janeiro.
6. Inclut la belle-mère de Berlitz dans la famille de Jacob Sander.
7. Anna Maria a utilisé le nom de famille de
son grand-père dans le sumaca Florinda,
"Schmidts". Né Göbel
(Goebel/Gebel). Veuve de
Peter Sausen.
8. Phillipp Schmitz Senior était marié à Anna Maria Merges.
9. Y compris Johann Philipp Conrad,
beau-frère de Heinrich Wentz dans la famille.
Sur
les cent familles qui se trouvaient sur le navire « James Laing »,
vingt d'entre eux se seraient installés dans la commune de « Dois Irmãos »:
Altmayer,
Becker, Bruxel, Kieling, Marmit, Sander, Schmidt,
Schüler, Wile, Wingert, entre autres.
Une vingtaine d'autres familles se sont installées sur la Picada
os Portugueses
(commune actuelle de « São José
do Hortêncio »):
Fey, Fritsch (2), Gauer, Hammes, Hermann, Juchem, Karling, Müller, Nedel, Petry,
Reichert, Schmitz, Spindler, Stump, Weber, Welter,
Winter, entre autres.