Eugène Bellouin,
Né le 23 mai 1896 à la Tourlandry(49)
Il fut incorporé, 3 septembre 1917 , au 77e Régiment d’Infanterie.
Eugène Bellouin est le cinquième enfant d’une fratrie de sept enfants.
Leur mère, Josephine Davy, est morte vers 1902, et c’est donc Henri, leur père, qui dut se débrouiller pour élever tous ses enfants.
Quelques uns furent placés, dans la famille, pendant quelques années.
Eugène fut élevé par son oncle, avec son fils unique François, et fit comme lui ses études au séminaire.
Grâce à cette bonne éducation il devint sous-officier puis officier et échappa ainsi aux tueries du front pendant la guerre.
Son registre matricule nous indique que :
le 26 aout 1918, il était sergent au 77e RI,
le 24 mars 1918, il arrive au Centre d'Instruction des Elèves Aspirants (CIEA),
du 17 juillet au 19 aout 1918 détaché ar CRM de Valbonne,
le 26 septembre 1918, il devient aspirant,
le 15 juin 1919, il est sous-lieutenant de réserve à titre temporaire,
En décembre 1919, il entre au Grand Séminaire d’Angers
Le 10 janvier 1921,
il enseigne à l’Ecole St Joseph de Montluçon
le 22 juillet 1921, il est sous-lieutenant à titre définitif,
En novembre 1921, il est au collège Montalembert de Courbevoie
le 17 avril 1925, il est lieutenant de réserve,
le 26 aout 1939 rappelé à l'activité,
le 24 octobre 1939, déraché à la Cie de télégraphie de Niort,
le 5 janvier 1940, détaché à l’Etat-Major de la 9e Région, au bureau de la Mion Industrielle,
le 1 mars 1940 passe au Dépôt d'Infaterie 92 à Tours
le 27 septembre 1941, il est démobilisé
le 1 décembre 1943, dégagé de toutes obligations militaires
Il abandonna sa vocation initiale vers la prêtrise pour se marier, à Tours, le 11 octobre 1928, et il eut 13 enfants.
Il fit du théâtre amateur, écrivit des pièces, pratiquait magnifiquement la prestidigitation.
Il mourut le 4 août 1977, à Tours
Vous trouverez aussi l’histoire militaire de ses frères sur les pages ci-dessous :
Joseph Bellouin, mon
gd-oncle
Cette page a été
réalisée par Patrice Bochereau, petit-neveu de Joseph Bellouin, frère d’Eugène
Merci à tous ceux qui m’ont apporté leur concours